Annonces paroissiales de la semaine du samedi 22 juillet au dimanche 6 août 2023
Alors, laissant les foules, il vint à la maison. Ses disciples s’approchèrent et lui dirent : « Explique-nous clairement la parabole de l’ivraie dans le champ. »
Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ; le champ, c’est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais.
L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges.
Il ne suffit pas d’aimer jardiner pour posséder un beau jardin, il faut encore apprendre à discerner les mauvaises herbes.
Il est si facile de se tromper, d’arracher la jeune pousse de la fleur et de laisser en terre la plante parasite.
Il n’est pas toujours facile de trier dans notre jardin, dans le foisonnement de nos pensées et de nos gestes quotidiens, de trier ce qui est bien et ce qui est mal, ce qui est digne de l’homme et ce qui l’avilit, ce qui fait grandir l’amour et ce qui le blesse ou le tue, ce qui est vrai chemin vers Dieu et ce qui ne mène nulle part !
Seigneur, Jésus,
puisque nous avons déjà tant de mal à distinguer, dans notre propre jardin,
l’ivraie et le bon grain,
tu nous invites à ne jamais juger trop vite les pensées, les intentions
et les actes de nos frères
à ne pas trop vite désespérer
devant les semences de mort,
les plantes mauvaises,
les fleurs du mal qui envahissent
le champ du monde et le jardin de notre cœur.
Seigneur,
toi, le jardinier patient
qui connais l’heure de la moisson,
dans le champ du monde,
et le jardin de notre vie,
donne-nous de cultiver,
inlassablement,
les semences de l’amour et du bien,
et de te laisser le soin
de faire le tri
pour les greniers de ton Royaume.
P. Gabriel VILLEMAIN